Peut-être avez-vous un coin secret où vous cueillez des noisettes en forêt? La famille de Bertrand Gravel, elle, développe depuis une dizaine d’années cinq variétés hybrides dans une iseraie située à Saint-Fulgence. La plantation donne de si bons résultats qu’elle inspire même des producteurs d’autres régions du Québec.
Pour en apprendre plus, écoutez Charles, nous parler de Noisettes et cie
La recette originale du pain Roger a été imaginée dans un camp forestier à Shipshaw. Bien qu’elle soit aujourd’hui cuisinée quotidiennement dans le village de Saint-Fulgence, elle a fait un petit tour en Hollande avant de revenir au Saguenay. La réputation de ce pain de ménage dépasse les frontières du Saguenay et attire des visiteurs de partout au pays. Encore aujourd’hui, le pain est pétri à la main par des boulangers, un fait très rare à l’ère de l’automatisation.
Les terres de Saint-Fulgence sont bien connues par les producteurs maraîchers. Dans cette petite municipalité, et particulièrement à L’Anse-à-Pelletier, un microclimat favorable à l’agriculture a été observé au cours des dernières années : le climat est plus chaud et les précipitations sont plus abondantes. C’est là que se sont installés François Tremblay et Sophie Gagnon, deux néophytes du domaine agricole qui sont tombés en amour avec le domaine agricole lors de voyages en Saskatchewan.
Il y a absolument tout ici à La Vieille ferme : des moutons, des légumes, de la passion… La propriétaire des lieux, Carmen Tremblay, est une agricultrice née. Elle traite ses animaux comme ses convives, c’est-à-dire aux petits oignons. Quand vous allez sur place, vous découvrez les plaisirs d’une alimentation saine et locale, mais vous en apprenez aussi plus sur l’importance de consommer chez nous.
«Tout se fume! Il faut seulement de la patience! », rigole la propriétaire du Fumoir du fjord, Andrée Gagnon. Fromages, poisson, viande rouge… tout peut se prêter à la fumaison que ce soit à chaud ou à froid. Il faut seulement être prêt à faire des essais et des erreurs. Chez nous, certains cuisiniers fument à l’aide de produits locaux comme des copeaux de pommiers et d’érables, du thé du labrador et même du myrique baumier. Certaines fumaisons peuvent prendre plusieurs jours, mais le jeu en vaut vraisemblablement la chandelle puisque les aliments fumés partent comme des petits pains chauds.
Écoutez l’entrevue avec la propriétaire du Fumoir du fjord, Andrée Gagnon